« La langue française est peut-être celle qui a le plus de disposition à la perfection. »
Gabriel Girard 1677-1748
philologue et grammairien
QU’EST-CE QUE LA CORRECTION ? 1
SI LE RÉDACTEUR s’installe en quelque sorte à l’intérieur du texte, le correcteur se situe à l’extérieur et arrive quand le texte est définitif d’un point de vue éditorial. Son avantage : être plus à même de repérer des erreurs parfois si flagrantes qu’elles ne sautent plus aux yeux, ou, au contraire, d’intervenir sur des points très subtils de la langue qui peuvent passer pour des détails, mais qui, si l’on ne les corrige pas, risquent d’altérer le sens visé.
Le rédacteur, par définition, ne possède pas le recul nécessaire sur son texte.
Le correcteur n’est pas « plus compétent », mais il arrive avec un œil neuf et a appris à douter de tout.


Son intervention est déterminante.
Elle consiste à lire le texte d’un œil critique, à regarder dans les moindres recoins,
pour le rendre le plus fluide et crédible possible.

Si le lecteur bute sur des mots mal orthographiés, des informations approximatives ou erronées, des phrases incompréhensibles, son accès au sens est entravé, son envie de lire se dissipe, son adhésion chute : il appréhendera le texte et son message avec méfiance. La visée de l’écriture, au contraire, est de susciter la connivence, l’intérêt, la curiosité.
Le correcteur est garant de la qualité de la langue et de la justesse de ce qu’elle véhicule, et s’engage à ce que le contenu du texte soit dûment vérifié, précisé et mis au point, prenant appui sur des sources sûres et croisées. Le correcteur n’invente rien, tenu par une obligation déontologique de fiabilité.
La correction est toujours au service du texte et de son auteur ; le correcteur s’efface et s’adapte le plus possible à sa manière de s’exprimer.

Résultat :
un texte garanti irréprochable, prêt à être diffusé.
Mes différents niveaux de correction :
- application du code typographique, enrichissement du texte (gras, italique, petites capitales…), unification des graphies, dans le respect de la marche maison ;
- orthographe, grammaire, syntaxe ;
- conjugaison et concordance des temps ;
- ponctuation ;
- établissement du sommaire, de la bibliographie, des notes de bas de page ;
- homogénéisation, problèmes de cohérence et de logique (noms, dates, titres, foliotage…) ;
- vérification de l’information (noms propres, dates, âges, faits historiques, fonctions, légendes de photos…) ;
- propositions de reformulation et amélioration de l’expression, du sens, de la clarté, de la lisibilité (tournures erronées, ambiguïtés, contresens, anglicismes, répétitions, lourdeurs, barbarismes, phrases mal construites, tics de langage…). Ces interventions se font toujours en accord avec l’auteur ou l’éditeur, et sont adaptées aux genre et style du texte, au public visé…

Dans tous les cas, je propose et vous disposez. Chaque élément de correction peut être accepté ou refusé.
Le dialogue est ouvert du début à la fin, jusqu’à ce que tout soit clair pour vous.
Je reste constamment à votre disposition pour répondre à vos questions et, si vous le souhaitez, pour expliquer mes corrections, qui ne restent que des suggestions.
Je ne juge pas, ne critique pas et ne fais aucun retour négatif sur le texte.
Voyez ce texte simple, très correct en apparence.
(Cliquez pour agrandir.)
Et si je vous dis qu’il y a plus de 80 corrections à y apporter ?…
(Texte issu de la formation ÉMI.)

Et l’intelligence artificielle dans tout ça ?
Le correcteur possède un œil de lynx pour repérer simultanément des problèmes très divers. Cela consiste à superposer différents niveaux de lecture.
Ce regard critique multiple, qui fait converger sens du texte, culture générale, bon sens et esprit logique, sensibilité et finesse littéraire, fera toujours la différence avec l’IA qui ne remplacera jamais un œil humain.
Outre les fautes complexes qu’elle laisse échapper – y compris en matière de typographie – l’IA ne sait pas « comprendre » les intentions et le style de l’auteur, ses nuances, son ton, donc elle est incapable, par exemple, de reconnaitre une faute volontaire ou une faute de sens. Elle n’est pas non plus capable de dialoguer avec l’auteur ni de prendre en compte ses souhaits. Elle ne fait pas de sur-mesure.
Du reste, il suffit de la voir à l’œuvre pour se faire une idée…
« C’est à nous de mieux écrire que les machines. »
Étienne Klein
physicien et philosophe des sciences
- Je parle ici de la préparation de copie. Je propose également une relecture simple ou « relecture sur épreuve ». ↩︎

